Les prisons pour malades mentaux dangereux
Ces dernières années, le gouvernement s’est intéressé aux rapports de la maladie mentale et des prisons sous un angle restreint, celui des malades mentaux dangereux ou susceptibles de l’être. Deux missions ont été ainsi confiées en 2005 puis 2006, à Jean-François Burgelin, ancien procureur général de la cour de cassation ( rapport de la Commission Santé-Justice), et à Jean-Paul Garraud, député UMP, ancien magistrat. Ils ont préconisé la création de “centres fermés de protection sociale” où pourraient rester enfermés aussi longtemps que nécessaire, voire à vie, les condamnés dangereux, une fois leur peine purgée. Un rapport sénatorial a, lui, rejeté ce projet de centres qualifiés de “lieux de relégation sociale, ni hôpitaux, ni prison” et a préconisé la création “d’unités hospitalières spécialement aménagées” [2] . Ce débat concernant les malades dangereux est réel et grave et les solutions doivent rester respectueuses de nos valeurs juridiques. Mais la question à laquelle Nicolas Sarkozy répond par la solution simpliste “hôpital-prison” n’est pas celle-là. L’immense majorité des personnes présentant des troubles psychiatriques en prison n’est pas dangereuse. Ce qui peut les conduire à la violence, c’est la violence du cadre pénitentiaire qui ne fait qu’exacerber des pathologies qui sont incompatibles avec un enfermement sordide et criminogène car si la prison est l’école du crime elle est surtout l’école de la folie.
LE NOUVEL ASILE PÉNITENTIAIRE Les prisons-hôpitaux selon Nicolas Sarkozy
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mercoledì 2 maggio 2007
Les hôpital-prison pour malades mentaux dangereux
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Les solutions
RispondiElimina.............
Développer les secteurs psychiatriques.
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En Italie nous disons: "dalla padella, alla brace"
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Bien qu'il ajoute:
Grâce à l’abbé Pierre, a été créé en 1999 un Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées. Il est dommage que ses rapports annuels soient si peu lus. Voici ce qu’il indiquait, de façon extrêmement pertinente, dans celui qu’il remettait au président de la République en 2003 : “alors que l’hôpital psychiatrique assurait un hébergement à long terme, il a vu son rôle évoluer vers des séjours dont la durée est limitée à la seule prise charge de la période de crise aiguë. Or les personnes qui quittent l’hôpital psychiatrique sont toujours des malades, elles nécessitent des soins permanents. C’est cette carence qui est à l’origine de la souffrance des familles qui les hébergent, mais aussi de leur forte représentation dans les prisons et parmi les sans abri”. Il est vrai qu’à l’heure actuelle, l’une des préoccupations majeures des chefs de service de psychiatrie est de faire sortir au plus vite les malades hospitalisés, au détriment non seulement de l’humanité mais de l’efficacité des soins. Les mêmes chiffres alarmants que l’on trouve en prison, on les trouve, encore plus élevés, dans les structures de soins qui prennent en charge les sans abri. A Nanterre par exemple, à l’Hôpital Mas-Fourestier, qui recueille chaque jour (et chaque nuit) les sans abri de Paris, on compte 30% de psychotiques, 25% de troubles phobiques et 25% de dépressifs. La maladie mentale va vers la prison et la rue, faute d’être traitée dans des structures de soins adaptés.
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Comme en Italie, "Il est dommage que (les) rapports annuels soient si peu lus" ... Ah, le Beau Pays !
Ceci est bien clair la réaction des scientifiques, praticiens ne saurait plus clairement opter pour un non à la société proposée par N.Sarkozy, il faut donc essayer dans la dernière ligne droite qui le sépare du pouvoir diffuser ces info à vos proches, pas spécialement aux psychanalystes mais également à des contacts de faire rebondir ces élections.
RispondiEliminaCe qui est dommageable dans tout cela, c'est (pour l'instant) une forme d'asphyxie de nos recherches tant sur le plan de l'inconscient que à propos des travaux de Lacan, j'espère que J.Siboni contribuera par un article à préciser ses positions comme l'on fait d'autres psychanalystes et avec mon modeste groupe "Germinalyse" le n'ai plus lui donner qu'un nom bien révélateur.
On ne va pas jouer les victimes si N.S gagne, ni les vainqueurs si S.R parvient à contrecarrer la politique ce cet habile nazi en puissance, c'est pourquoi j'ai appelé mon nouveau groupe "Germinalyse" en craignant je vous l'avoue le "COUP DE GRIZOU SARKO"
marxo-lénonistement vôtre
frans tassigny
il ne s'agit pas de maxrso-léninistes mais de marxo-lenoniste, et je ne confond rien dans les projets de sociétés que propose Monsieur Sarkosy, c'est plutôt vous qui ramenez votre discours à votre espace relationel et politique.
RispondiEliminacordialement
marxo-lenOnistement vôtre si je puis encore me permettre....dans ces temps difficiles autant bien pour l'Amérique du Sud vers qui j'ai par ailleurs envoyé gracieusement les séminaires de Lacan à Margerita car elle elle nbe contente pas comme vous d'un simple critique superficelle mais elle travaille bcp et elle le mérite voir tout ses traductions et interventions sur lutécium.
ft